Patineur de vitesse - DANEMARK

INTERVIEW

Comment as-tu obtenu ta qualification pour les prochains Jeux olympiques ?

Je me suis qualifié lors de la troisième manche de la Coupe du monde : j'ai terminé septième et cette place m'a donné assez de points pour être qualifié. Après les quatre premières Coupes du monde, les 24 patineurs qui ont le plus de points sont directement qualifiés pour les Jeux. J'ai la chance d'être parmi ceux-ci.

Comment te prépares-tu pour cet événement en termes d'entrainements et de compétitions ?

A partir de maintenant, je vais passer la majorité de mes jours avant les Jeux dans différents camps d'entraînement. En ce moment [NDLR, l'interview a été réalisée fin décembre], je suis aux Etats-Unis, en Arizona, pour une session de cyclisme. Avant la fin du mois, j'irai à Calgary (Canada) pour quelques jours de patinage sur glace avant de rentrer à la maison pour y passer Noël en famille. Juste après Noël, j'irai à Toulouse où je ferai du roller inline et de la musculation pour environ 12 jours. Puis je m'envolerai pour l'Allemagne à Erfurt, où je participerai à la 5ème manche de la Coupe du monde ISU, afin d'avoir quelques jours de compétition dans les jambes avant les Jeux. La dernière semaine avant de m'envoler pour la Corée, j'irai faire de la glace en Norvège à Hamar. Ma préparation sera un mixe entre de la musculation, du cyclisme, du roller inline, du dryland, du travail de plyométrie et bien entendu du patinage de vitesse sur glace. Dans les grosses périodes d'entraînement, j'ai entre 20 et 30h par semaine. Dans les semaines plus « tranquilles », c'est entre 14 et 20h.

Quelle est l'importance de tes supporters ?

J'ai la chance d'être supporté par une équipe talentueuse, dans laquelle on trouve mon coach, un coach pour la musculation, un coach technique et mon mentor, avec lequel je m'entraîne mentalement. De plus, j'ai aussi d'incroyables coéquipiers dans l'équipe nationale de Norvège, avec lesquels je m'entraîne depuis trois ans. Le programme national olympique, appelé « Team Danmark », m'aide sur le plan financier ainsi qu'au travers de la connaissance apportée par différents experts dans différents domaines. Et par-dessus tout, j'ai la chance d'avoir quelques sponsors privés. Ma famille n'a jamais pratiqué le sport de haut niveau, mais elle m'aide et comprend de mieux en mieux pourquoi je manque tant de repas familiaux et d'anniversaires.

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Interview in English

How did you obtain your qualification for the coming Winter Olympic Games?

I qualified for the 2018 winter olympics after the third World cup of the season, in which I finished 7th. The 7th place gave me a reasonable amount of so-called World cup points. After the first 4 World Cup events, the 24 skaters with the most points are directly qualified for the Games. I was fortunate to be amongst them.

How do you prepare for this event in terms of trainings and of competitions?

From now on, I will be spending the majority of my days prior to the Games on different training camps. At the moment, I am in Arizona, USA [note: the interview was given in December] for a bike camp. By the end of the week, I'll be off to Calgary, Canada for some days of iceskating, before I head back home to spend Christmas with my family. Right after Christmas, I'll be off to Toulouse in France, where I will be inlining and weight training for about 12 days. Then I'll fly to the German city of Erfurt, where I participate in the 5th World cup, to get some competition training before the Games. The final week before leaving for Corea, I will be iceskating in Norway, Hamar. My preparation will be a mix of weight training, cycling, inline skating, exercises on shoes (dryland/plyometric work), and of course ice skating. In heavy periods of training, I will have around 20-30 active hours of exercise, and during restweeks, It will be between 14 and 20h

What is the importance of your supports (trainers, managers, national Federation, family...)?

I am gifted to be supported by a talented team, which counts my headcoach, a weight lifting coach, my technical coach, and a mentor with whom, I train my mental strenght. Other than that, I have my amazing team mates from the Norwegian National team, that I have been training with for the last three years now. The national olympic programme, called Team Danmark support me economically as well as with knowledge from various experts on different fields. On the top of that I have a great bunch of private sponsors. My family has never been into elite sports, but they support me and they've gradually been getting better at understanding why I may miss out on family dinners or birthdays.