La 23ème édition des JO d'hiver se tiendra du 9 au 25 février 2018 à PyeongChang, dans la province de Gangwon, en Corée du Sud. Les Jeux paralympiques d'hiver se dérouleront ensuite du 9 au 18 mars 2018.

Il s'agit de la 1ère édition des Jeux Paralympiques d'hiver pour ce pays qui avait déjà accueilli les Jeux olympiques et paralympiques d'été à Séoul en 1988.

Lien vers le site officiel des JO 2018 : cliquez ici.

La 23ème édition des Jeux Olympiques commencera le vendredi 9 février et se terminera le dimanche 25 février

Plusieurs pays s'affronteront lors de ces Jeux olympiques d'hiver dans 7 sports, 15 disciplines et 102 épreuves (50 épreuves masculines, 44 féminines et huit mixtes).

Tout cela dans 2 principaux lieux :

- la ville littorale de Gangneung (où se trouve notamment la patinoire)

- le parc des sports d'Alpensia.

La Russie a été suspendue par le CIO (le Comité international olympique) pour ces JO à la suite des triches organisées lors JO de Sotchi (2014). Mardi 5 décembre, la décision de la suspension du Comité olympique russe a été entérinée. Malgré cette décision, certains athlètes russes ont été autorisés à disputer les prochains Jeux d'hiver sous une bannière « Athlète olympique de Russie ».

Pourquoi le choix de Pyeongchang ?

Trois villes étaient candidates pour les JO d'hiver 2018 : Annecy en France, Munich en Allemagne et Pyeonchang en Corée du Sud.

La ville coréenne était déjà connue du Comité international olympique (CIO) puisque PyeongChang avait échouée lors du vote pour l'organisation des JO d'hiver 2010 et 2014. Ainsi, la victoire était presque programmée pour cette fois, d'autant que les autorités coréennes avaient déjà investi des dizaines de millions d'euros pour développer des infrastructures dans le cadre des candidatures précédentes. La persévérance a donc ici payé.

PyeongChang est la deuxième ville coréenne à organiser les Jeux olympiques (après ceux d'été de Séoul en 1988) et la deuxième ville asiatique à organiser les Jeux d'hiver (après Nagano au Japon en 1998).

Il existe un décalage entre la petite ville coréenne relativement peu connue à l'échelle internationale et ses concurrentes, notamment Munich. La ville allemande n'a en effet pas pesé lourd face à la petite ville coréenne. Le cas d'Annecy, prestigieuse cité alpine, est tout aussi flagrant. Malgré leur notoriété, ces deux villes ont rapidement vu leurs espoirs réduits à néant, et un seul tour de scrutin fut nécessaire. La victoire de PyeongChang représente le succès écrasant du petit contre les grands.

Article écrit par Solène et Matthieu

La montée en puissance de l'Asie sur la scène internationale

Le slogan de la candidature de PyeongChang, « De nouveaux horizons », suggère l'importance nouvelle que représente désormais l'Asie dans tous les domaines, y compris l'organisation des événements sportifs internationaux. 

Les exemples récents, notamment les Jeux olympiques de Pékin de 2008, confirment la capacité des pays de la région à exceller dans le domaine de l'organisation, et avec la Coupe du monde de football de 2002 ou les championnats du monde d'athlétisme qui se tiendront en septembre à Daegu, la Corée du Sud n'est pas en reste.

De ce fait, tous les arguments penchaient en faveur de Pyeongchang.

Article écrit par Solène et Matthieu

Sven Kramer envisage trois médailles d'or à PyeongChang

LE PLUS DÉCORÉ DES PATINEURS DE VITESSE AUX CHAMPIONNATS DU MONDE DE L'ISU SIMPLE DISTANCE (22 MÉDAILLES DONT 19 TITRES) ET TOUTES DISTANCES (11 PODIUMS DONT NEUF MÉDAILLES D'OR) PEUT AUSSI LE DEVENIR AUX JEUX D'HIVER ! DÉJÀ TRIPLE CHAMPION OLYMPIQUE ET SEPT FOIS SUR LE PODIUM, LA FUSÉE ORANGE SVEN KRAMER AMBITIONNE DE GAGNER AU MOINS TROIS TITRES À PYEONGCHANG 2018 POUR S'INSTALLER SEUL EN HAUT DU PALMARÈS OLYMPIQUE DE SON SPORT.

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Les principaux concurrents de la star néerlandaise seront nos Olympiens :

- Bart Swings (Belgique) et Alexis Contin (France) sur le 10 000m et le 5 000m

- L'équipe de la Nouvelle-Zélande (avec Shane Dobbin) et celle d'Italie (avec Riccardo Bugari) dans l'épreuve du relais par équipe.

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L'ÉQUIPE DE FRANCE PARALYMPIQUE POUR PYEONGCHANG

PARA SKI ALPIN

Arthur BAUCHET (17 ans)
Marie BOCHET (23 ans)

PARA SKI NORDIQUE

Anthony CHALENÇON (27 ans) (guidé par Simon VALVERDE)
Thomas CLARION (35 ans) (guidé par Antoine BOLLET)
Benjamin DAVIET (28 ans)

PARA SNOWBOARD

Cécile HERNANDEZ (43 ans)
Maxime MONTAGGIONI (28 ans)

Article sur le site du CPSF : cliquez ici.

Interview de Marie Bochet, championne paralympique de para ski alpin et porte-drapeau de l'équipe de France Paralympique à PyeongChang (9-18 mars) sur le site du CPSF (extrait) :

Quels sont tes objectifs sportifs sur ces Jeux ?

L'automne est une période très compliquée car la saison n'a pas commencé donc je trépigne ! J'ai très envie d'y être... Parfois je me sens complètement prête et parfois je sens que j'ai besoin de plus de préparation. En mars 2016, nous sommes allés à PyeongChang. J'ai découvert le site alpin : la piste a très bien été pensée et je me suis régalée. J'ai vraiment hâte d'être en mars ! Je ne me mets pas de pression avec les résultats sportifs, je veux juste n'avoir aucun regret. Ce qui serait le plus grave pour moi c'est de me dire que je n'ai pas tout donné...

L'intégralité de l'interview : cliquez ici.