Les JO et la géopolitique : Atlanta 1996
Dans les années 1990, la mondialisation triomphe, tout comme le modèle américain. Les Jeux olympiques d'Atlanta en 1996 sont restés dans l'Histoire comme les JO de Coca-Cola.
Les Jeux, Atlanta et Coca-Cola
Pour le centenaire de la refondation des Jeux olympiques, le choix d'Athènes semblait s'imposer pour les JO de 1996. Mais c'est la ville d'Atlanta, aux Etats-Unis, qui fut choisie pour organiser cette XXIIIè olympiade d'été, par 51 voix contre 35 à la capitale de la Grèce. Beaucoup de personnes furent surprises par la décision finale du CIO d'attribuer les Jeux à la ville : « Le Coca-Cola l'a emporté sur le Parthénon », résume alors Melina Mercouri, ancienne ministre grecque de la Culture. C'est en effet dans la capitale de l'Etat de Géorgie que se trouve le siège social de Coca-Cola.
La firme est très engagée dans le mouvement olympique depuis 1928. Elle est même membre du Top programme. Coca-Cola dépense plus de 60 millions de dollar en publicité à la télévision et 15 millions pour la flamme olympique. On peut dire que finalement, c'est le poids de la firme qui a permis à la ville d'Atlanta d'obtenir les JO en 1996. Ils furent d'ailleurs les premiers à faire l'objet d'un financement exclusivement privé. Dans l'Histoire, ces Jeux de l'après Guerre froide concrétise l'importance grandissante de la mondialisation et du modèle américain qui s'impose.
Les Jeux du centenaire consacrent l'union du sport-spectacle et de l'argent : l'amateurisme, principe de base de l'olympisme, est définitivement mis aux oubliettes et la sponsorisation est maintenant la règle souveraine... Des dépenses somptuaires en droits de retransmission offrent à ceux qui les engagent un spectacle, il est vrai, somptueux. En athlétisme, la « machine à courir extra-terrestre » Michael Johnson réalise un fabuleux doublé au 400 m et, surtout, au 200 m, où le sprinter américain pulvérise le record du monde.
Article rédigé par Caroline et Eugénie
Lien : résultats
https://www.olympic.org/fr/atlanta-1996
Article dans Larousse
La France repart avec 37 médailles d'Atlanta
La France réalise une très grande campagne olympique. Marie-José Pérec réalise le même doublé que Michael Johnson, au 200 m et au 400 m. L'or du perchiste Jean Galfione porte à trois le nombre des médailles d'or françaises acquises en athlétisme : du jamais vu dans ce sport.
En épée, Laura Flessel décroche deux titres olympiques (en individuel et par équipe avec Valérie Barlois et Sophie Moressée-Pichot). En canoë monoplace slalom, Tony Estanguet décroche la médaille de bronze.
L'escrime, le judo (avec David Douillet) et le cyclisme (avec Florian Rousseau, Jeannie Longo et Felicia Ballanger) apportent leurs moissons habituelles (Jeannie Longo trouve enfin une juste consécration dans l'épreuve de cyclisme sur route et manque de peu le doublé en terminant deuxième de l'épreuve contre la montre). D'autres sports, d'habitude moins pourvoyeurs de médailles (tir, lutte, aviron) contribuent à donner à la France, avec un total de 37 médailles, dont 15 en or, l'un de ses meilleurs bilans olympiques.
English version
The Olympics games of 1996 were very specials. In fact it was the hundredth year when Olympics games took place. Everybody thougt that the Games would take place in Athens, where they were held in 1896. But it was finally the city of Atlanta who won the survey. A lot of people were suprised by the final decision but Athens couldn't deal with Atlanta, the city of Coca-Cola. Indeed the headquarter of Coca-Cola is based in Atlanta, Georgia.
In addition, Coca Cola is very involved in the Olympics games since 1928. The brand even became a member of the Top program. Coca-Cola spent more than 60 millions of dollars in television ads, 15 millions for the funding of the Olypimc flame and more... Finally we can say that the importance of Coca-Cola allowed Atlanta to be the city of the Olympics games in 1996.